Histoire du Studio Sébah § Joaillier et de leurs héritiers avec l'IA

 Histoire du Studio Sébah § Joaillier et de leurs héritiers par Grok 3 qui est un chatbot d'intelligence artificielle générative développé par xAl, de Twitter.

Le studio Sébah & Joaillier était l’un des plus célèbres studios de photographie de l’Empire ottoman, actif à Constantinople (aujourd’hui Istanbul) et au Caire, de la fin du XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle. Fondé en 1857 par Pascal Sébah (1823-1886), un photographe d’origine syro-arménienne, Pascal, formé à Paris, ouvre son premier atelier dans le quartier de Péra (aujourd’hui Beyoğlu), un centre cosmopolite de la ville. Son studio, initialement nommé "El Chark" (signifiant "L’Orient" en turc), devient rapidement réputé pour ses portraits de haute qualité et ses vues pittoresques de l’Empire ottoman, répondant à la demande croissante des voyageurs européens pour des images orientalistes. En 1888, après la mort de Pascal Sébah en 1886, son frère cadet, Cosmi Sébah, et Polycarpe Joaillier (un photographe d’origine française) reprennent le studio, le renommant Sébah & Joaillier. Polycarpe, qui avait épousé une nièce des Sébah, apporte une expertise technique et artistique, consolidant la réputation du studio. Ils s’installent au 439 Grande Rue de Péra, un emplacement stratégique, et ouvrent une succursale au Caire, élargissant leur portée.

Historique :

  • 1857 : Pascal Sébah ouvre son premier studio à Constantinople, au 439 Grande Rue de Péra, sous le nom « El Chark » (L’Orient). Il collabore initialement avec le photographe français Antoine Laroche.
  • 1886 : Après la mort de Pascal Sébah, son frère Cosmi Sébah reprend le studio. En 1888, le fils de Pascal, Jean Pascal Sébah (1872-1947), et le photographe Polycarpe Joaillier (1848-1904) s’associent pour former Sébah & Joaillier.
  • 1889 : Le studio est nommé photographe officiel de la cour prussienne, renforçant sa réputation internationale.
  • 1893 : Sous le patronage du sultan Abdulhamid II, Sébah & Joaillier produit des albums photographiques de l’Empire ottoman, dont certains sont envoyés à des dignitaires étrangers, comme le président américain Grover Cleveland.
  • 1900 : Le studio acquiert les archives des frères Abdullah, leurs principaux concurrents, consolidant leur position dominante.
  • 1904 : Après la mort de Polycarpe Joaillier, le studio continue sous la direction de Jean Sébah et d’autres partenaires, avant d’être repris en 1909 par Hagop İskender et renommé Foto Sabah. Il reste actif jusqu’en 1973.

Style et productions : Le studio était renommé pour ses photographies orientalistes, incluant :

  • Portraits : Souvent au format carte de visite, représentant des « types orientaux » (costumes traditionnels, scènes de genre) très prisés par les touristes.
  • Paysages et monuments : Vues emblématiques d’Istanbul (Sainte-Sophie, Mosquée Bleue, Palais de Topkapı), du Bosphore, ou encore de sites égyptiens comme les pyramides ou Abou Simbel.
  • Cartes postales : Nombreuses photographies ont été utilisées pour produire des cartes postales, souvent colorisées, distribuées à grande échelle.
  • Albums officiels : Commandes spéciales pour le sultan, illustrant la culture, l’éducation et l’architecture ottomanes.

Expansion et héritage : Après la mort de Polycarpe Joaillier en 1904, le studio est géré par son fils, Jean Pascal Sébah (1872-1947), fils de Pascal Sébah, qui maintient la qualité artistique tout en modernisant les techniques. Le studio devient photographe officiel de la cour ottomane sous le sultan Abdul Hamid II, qui commande des albums pour promouvoir l’image de l’Empire à l’étranger. Ces albums, offerts à des dignitaires étrangers, incluent des vues de monuments, d’écoles, et d’infrastructures modernes, reflétant la volonté de modernisation de l’Empire. Le studio connaît un déclin après la Première Guerre mondiale, avec la chute de l’Empire ottoman et l’émergence de nouvelles technologies photographiques. Il ferme définitivement dans les années 1950, mais son archive, riche de milliers de négatifs sur verre, est préservée, notamment par des institutions comme le Getty Museum, la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis ou la collection Pierre de Gigord. Impact culturel, Sébah & Joaillier a façonné l’imaginaire occidental de l’Orient, tout en documentant une période charnière de l’histoire ottomane. Ses photographies, bien que parfois critiquées pour leur vision orientaliste, restent une source inestimable pour les historiens et les chercheurs.

Une grande partie de cet héritage a été mise en lumière grâce à Fabrizio Casaretto, descendant de la famille Joaillier, qui a rassemblé une vaste collection de photographies numériques et physiques, rejoint quelques années plus tard par Jocelyne Joaillier. 

Pour plus d’informations sur les collections ou les archives, vous pouvez consulter des sites comme sebahjoaillier.com et sebah-joaillier.blogspot.com, ainsi que des ouvrages spécialisés sur l’histoire de la photographie ottomane.

Fabrizio Casaretto et Jocelyne Joaillier sont deux personnes liées par leur ascendance commune à la famille Joaillier, connue pour son héritage dans la photographie à travers le studio Sébah & Joaillier, actif à Constantinople (aujourd’hui Istanbul) pendant l’ère ottomane.

  • Fabrizio Casaretto : C’est un descendant direct de la famille Joaillier, résidant à Istanbul. Il s’intéresse à l’histoire de sa famille, en particulier à l’héritage du studio photographique Sébah & Joaillier, où son arrière-arrière-grand-père, Polycarpe Joaillier, était partenaire. Casaretto a construit un arbre généalogique comprenant environ 450 noms et travaille à corriger les informations erronées sur le studio, tout en explorant des moyens de raviver la marque, pas nécessairement dans la photographie, mais à travers des projets utilisant des photographies et autres produits. Il est également consultant en gestion des risques, commerce de matières premières et finance, comme indiqué sur son profil YouTube. Il a donné des conférences sur l’histoire de Sébah & Joaillier, notamment pour l’Association of Levantines et AURA İstanbul.
  • Jocelyne Joaillier Lazardeux : C’est une descendante directe également de la famille Joaillier. Résidant en France, à Renaison.  Avec son mari, Jilles Lazardeux, elle a créé un site web créer en 2018, dédié à la généalogie de la famille Joaillier, retraçant ses origines en France, Turquie, Italie et Australie. Elle a découvert que son arrière-grand-père était Polycarpe Joaillier, célèbre photographe du Moyen-Orient entre 1880 et 1900, connu pour ses contributions au studio Sébah & Joaillier. Jocelyne a échangé des informations avec Fabrizio Casaretto sur l’histoire de leur famille, partageant documents et photos pour préserver cet héritage socioculturel.

Leurs efforts conjoints mettent en lumière l’histoire de la famille Joaillier, qui a émigré de France vers la Turquie après la Révolution française, et son rôle dans le studio Sébah & Joaillier, connu pour ses portraits et ses descriptions orientalistes de sites touristiques et de coutumes locales.



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