Fontaine et tombeau à Eyüb Sultan Camii et la Corne d'or

Au fils du temps où j’ai découvert que mon arrière-grand-père Polycarpe était un photographe les plus diversifiés du Moyen Orient je n’ai eu de cesse de découvrir des photographies de Sébah-Joaillier et aujourd’hui avec l’aimable participation de mon cousin Fabrizio CASARETTO vivant en Turquie, je vous fais découvrir des photos et éventuellement des commentaires de la vie d’hier et d’aujourd’hui.

Ne dit on pas que souvent les photographies disparaissent et reviennent par des chemins mystérieux.

Fontaine et tombeau à Eyüb Sultan Camii. 1870s.

Photo de Pascal Sebah. Certaines images de Pascal sont signées J.P. Sebah, car il accole l'initiale de son prénom à celle de son père.

Eyoub (Eyüb), magnifiquement situé à l’extrémité orientale des murs de Constantinople, près du port, est le saint des saints des Turcs. Sa magnifique mosquée et son cimetière occupent une position pittoresque, surplombant toute l’étendue de la Corne d’Or, et commandant une vue lointaine sur le Bosphore. 

La mosquée, bâtie du marbre blanc le plus pur, est le plus sacré et le plus élégant de tous les temples de Constantinopolitains ; car c’est à cet endroit que la tradition dit qu’Abou Ayub, le compagnon d’armes du Prophète, fut tué, pendant le siège des Sarrasins en 668, un fait qui fut révélé dans une vision à Mahomet II, environ 800 ans plus tard, qui, en commémoration de l’événement, posa les fondations de la mosquée actuelle. À l’intérieur de ces murs, chaque sultan, à son avènement, est investi de l’épée de la souveraineté. 

Aucun pied infidèle n’est autorisé, sous quelque prétexte que ce soit, à profaner la mosquée d’Eyoub ; et les chrétiens sont rarement, et toujours à contrecœur, admis même à la cour.


Corne d'or, nég. non. 878. Années 1890

Un regard rare sur le cimetière et Halic autour de Tepeba şı à cette époque.






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