Au fils du temps Iles des Princes Prinkipo et Epicerie Turc

Au fils du temps ou j’ai découvert que mon arrière-grand-père Polycarpe était un photographe les plus diversifiés de l‘empire ottoman je n’ai eu de cesse de découvrir des photographies de Sébah-Joaillier et aujourd’hui avec l’aimable participation de mon cousin Fabrizio, vivant en Turquie, je vous fais découvrir des photos et ses commentaires de la vie d’hier et d’aujourd’hui.

Ne dit on pas que souvent les photographies disparaissent et reviennent par des chemins mystérieux.

6. Iles des Princes Prinkipo. 1889.

Prinkipo est la plus grande des Îles de ce groupe et la plus éloignée vers le golfe de Nicomédie. Elle à 8 milles de tour, et surpasse en hauteur toutes les Îles circonvoisines. C’est aussi la plus peuplée et la mieux cultivée. On y voit plusieurs couvents dans une belle situation. Le bourg de Prinkipo est bâti sur une berge élevée. Des sentiers rapides, bordés de rampes de bois, montent de la mer aux maisons. De tous côtés, le rivage est bordé de cabinets de bain. Le soir, l’espace compris entre les maisons et la berge sert de lieu de réunion aux dames arméniennes et grecques, qui viennent s’y assoir en grande toilette, en chevaux, et décolletés. Tous les cafés ont des terrasses sur la mer. Prinkipo à deux bons hôtels, ce qui, joint à sa situation, le rend très propre à servir de point de départ pour les excursions qu’on voudrait faire dans les autres Îles. A une certaine distance du v.. vers le S.-O., est un ancien couvent grec consacré à Saint-Georges, qui sert maintenant d’hôpital pour les fous. La situation de ce couvent est admirable. Il s’élève sur soubassement de rochers, d’où l’on domine la mer et les collines de l’Île. Les environs, couvets d’une riche végétation de myrtes, de Térébinthes, présentent plusieurs sites d’un aspect très sauvage. A Prinkipo, comme dans les autres Îles de ce groupe, l’ai est d’une douceur et d’une pureté extrêmes. Cet avantage, joint à la commodité qu’offre la c ôte pour prendre des bains, rend le séjour de cette Île délicieux. Elle est très fréquentée par les Français établis à Constantinople. Un service régulier de bateaux la met en communication journalière avec la capitale.


Epicerie Turc, nég. no.565, 1890s.

Tout comme aujourd'hui, pendant la période ottomane, une épicerie a été trouvée dans presque tous les quartiers. Sur cette photo, rappelant l'exact "épicier de quartier au coin de la rue", les types assis sous l'arbre à l'extérieur du lieu sont également remarquables.



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