Au fils du temps ou j’ai découvert que mon arrière-arrière-grand-père Polycarpe était un photographe les plus diversifiés de l‘empire ottoman je n’ai eu de cesse de découvrir des photographies de Sébah-Joaillier et aujourd’hui avec l’aimable autorisation de mon cousin Fabrizio, vivant en Turquie, je vous fais découvrir des photos et ses commentaires de la vie d’hier et d’aujourd’hui.
Ne dit on pas que souvent les photographies disparaissent et reviennent par des chemins mystérieux.
Bosphore. Vue de Mézar-Bournou, nég. no. 638, 1890s.
Le Mézar-Bournou (cap. des tombeaux), qui ferme au N.-E. le golfe de Buyuk-Déré, porte, comme son nom l’indique, le cimetière du village de Sari-Ier (le sol jaune), célèbre par ses jardins. C‘est là que vient aboutir la petite vallée du Kastanié-Sou, déjà mentionné. Le Mézar-Bournou, n’est autre que l’antique promontoire Simas, ou s’élevait un temple de Vénus Meretricia, très –honoré des navigateurs, on aperçoit ensuite le village de Iéni-Mahallé, puis le fort de Téli-Tabia, un peut plus loin le château de Roumili-Kavak, qui croisent leurs feux avec les forts de Ioucha et d’Anadouli-Kavac sur la rive opposée du Bosphore. Bien que les bâtiments sur la photo soient modernisés de nos jours, la vue d'ensemble est similaire.
Brousse. Intérieur des Bains d'Eski Kaplidja á Tchékirgué, nég. no.99. 1890s
Une des rares images prises par le studio aux vieux sources à Bursa Çekirge. Les salles de bains étaient parmi les endroits les plus recherchés par les étrangers, et aujourd'hui l'intérêt est le même.
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